Wanna' drink coffee {Miranda

Wanna' Drink Coffee
With Miranda

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< Bip.. Bip.. Bip >

Par un matin ensoleillée dans les alentours de 8h00, Miranda se réveilla dans son appartement de l'une des résidences de l'Hanover School. Il était certes tôt, mais avec le rythme qu'elle avait pris tous les matins à l'université difficile pour elle de faire mieux. D'un geste de la main, elle passa ses cheveux derrière les oreilles pour y voir quelques choses malgré l'obscurité de la chambre.
La jeune Metcalfe, s'assit sur son lit et poussa sa grosse couette d'hivers un peu trop loin sur le pied du lit et celle-ci tomba rapidement à terre. Miranda réajusta sa robe courte qui avait remonté. Elle se leva et d'un pas nonchalant partit vers la fenêtre pour ouvrir ses volets, à peine entrouvert le soleil remplit la chambre d'un bain de lumière éblouissant. Elle finit d'ouvrir ses volets et regarda son réveil, 8h10. Elle partit alors dans la salle de bain qui avait une porte commune avec la chambre. Et entra dans la douche.
Elle en ressortit quelques longues minutes plus tard, avec un peignoir et alla directement vers la penderie. Elle marcha sur la moquette moelleuse qui lui servait de sol dans sa chambre, et ouvrit le placard, remplis d'énormément de tenue. Elle prit un short en jean blanc, et un haut noir plutôt estivale. Elle s'habilla plutôt rapidement et retourna dans la salle de bain. Le carrelage toujours aussi froid l'envahir d'un frisson, elle prit alors une brosse à cheveux, et remis de l'ordre. Maintenant qu'elle était prête elle aller sortir en ville dans son café préféré, le Jackson Hole.
Elle attrapa son sac à main blanc qu'elle avait laissé sur une table d'appoint dans le couloir, et qui contenait tout ce dont elle avait besoin pour aller en ville. Avant de partir, elle passa un coup d'Eye-Liner sur ses yeux, et du Gloss sur ses lèvres, un maquillage très naturel qui lui allait à ravir. Elle passa à ses pieds une paire de chaussures, et rapidement sortit de l'appartement, elle prit l'ascenseur pour descendre, et pendant ce temps s'attacha les cheveux avec une pince.

Elle sortit enfin, l'air frais du matin, lui redonnèrent un air pétillant et en bonne santé, et la voilà partit sur une des routes qui menaient au café. Ses cheveux méchés firent quelques reflets miel au soleil, ce qui les rendaient soyeux.
Miranda entra dans le café, déjà pleins comme à son habitude, elle passa commande au bar d'un café au lait, une tradition pour elle. La jeune femme sortit pour se chercher une place en terrasse, pour déjeuner en paix, mais toutes les tables étaient prises, toutes bondés. A pars une table dans un coin de la terrasse où il n'y avait qu'une seule personne, une jeune femme. Miranda attendit quelques instants pour savoir si une table se libérait, mais aucune...
Elle entreprit alors d'aller demander à la personne assise seule de se joindre à elle.
Alors elle s'avança d'un pas plutôt prudent, en ce faufilant entres les tables, et une fois arriver à la hauteur de la table demanda d'une voie pétillante et dynamique qu'elle avait tout le temps.

- Excusez-Moi est-ce que je pourrais me joindre à vous ? Il n'y a plus aucune place libre.

Peut-être allait- elle se faire virer, ce qui était plutôt courant, car ce qu'elle venait de faire était plutôt osée, le matin les personnes préféreraient sûrement être seul qu'avec des personne qui "s'incruste" comme elle venait de le faire. Elle avait quand même était poli, ce qui elle espérait serait un atout. Mais elle venait de demander et elle ne pouvait revenir en arrière.

Tasse de cappuccino posé sur la table face à elle, à côté de cette tasse, un trousseau de clé et un portable qui, d'un vibrement assez fort, venait de prévenir Anastacia d'un nouvel appel. Lâchant alors la petite cuillère en plastique qu'elle tenait à la main, elle s'empara de son téléphone afin de voir le numéro qui venait de s'affiche. Qui pouvait bien la déranger à cette heure là ?
Ce numéro, elle le reconnaitrait entre mille, il y a de sa plusieurs années, à l'orphelinat de Venise, notre brunette avait rencontré un jeune pour lequel elle s'était entiché. Elle ressentait, à l'époque de fort sentiments pour lui, il s'appelait Logan. Anastacia ne savait pas de quelle façon il avait était mis au courant mais il avais apprit se que ressentait la belle à son égard et s'était empresser de se servir d'elle pour la lâcher méchamment quelques mois plus tard. Se moment là, elle ne l'oublierait sans doute jamais car c'était son premier véritable chagrin d'amour...
Pourquoi Logan l'appelait-il après tant d'années ? Venait il seulement de se rendre compte du départ d'Anastacia au bout de deux ans ou voulait il a nouveau se servir d'elle ? Une chose était sure, Anastacia ne lui faisait aucunement confiance. Portable ouvert à la main, elle abaissa directement le clavier, refusant ainsi l'appel..

Les pensées commençaient à l'envahir mais elle fut rapidement de retour sur terre. Une jeune femme se tenait là, face à Anastacia, un café à la main. Pour un samedi matin, le café était plus qu'inondé par la foule. Les tables extérieurs étaient prises d'assauts, l'air était frais et le temps magnifique. La journée commençait bien. Ramenant son trousseau de clé un peu plus vers elle, débarrassant ainsi l'autre moitié de table et affichant un magnifique sourire sur ses lèvres, notre brunette répondit à la jeune Inconnue.

"Bien sûr, tu peux t'asseoir, enchanté je m'appelle Anastacia, Anastacia Adoni"

Il était rare qu'elle se présente directement mais, vaut mieux connaître le prénom de la personne a qui l'on parle au lieu de se poser milles questions sur l'identité de l'autre.

La jeune femme attendant la réponse de la jeune personne repensa à la lettre qu'elle avait reçu il y a plus d'un ans, le jours de ses 18 ans. Ce bout de papier qu'elle avait retrouvé la veille au soir dans une de ses poches d'une veste, qu'elle n'avait pas remise depuis une éternité.
Cette lettre venant de ses parents qui à ce moment là était en Russie à l'endroit même où la jeune femme était née, ce jours là en plus des joyeux anniversaire qu'ils avaient écrits et les cadeaux qu'elle avait lût, quelques autres lignes étaient écrites, quelques choses qui la chamboula énormément quand elle commença à lire le passage. Celui qui disait qu'elle avait une soeur plus âgée qu'elle, et qu'elle n'avait jamais connue. Miranda avait très vite compris ce que sa voulait dire, ses parents l'avaient abandonnées, et ne l'avait gardé qu'elle. Depuis ce-jours, elle ne parlait quasiment pas à ses parents, mais se souvint d'une autre chose, la jeune femme s'appelait Anastacia, et elle ne savait rien d'autre sur elle. Même si elle était blonde comme l'était à l'origine la jeune femme où n'importe qu'elle détails pour pouvoir la retrouver et enfin rencontrer sa soeur.
Avoir retrouvé cette lettre lui avait fait un pincement au coeur et à chaque fois qu'elle y pensait se sentiment revenait. Mais une voie féminine la sortie de cette pensée, c'était la personne à laquelle elle avait demandé si elle pouvait s'asseoir. Elle sourit et répondit poliment.

- Merci, moi c'est Miranda Metcalfe. Enchantée aussi

Miranda tira une des chaises, et s'assit tout en légèreté dessus. Elle but une gorgée de son café, encore très chaud, ce qu'elle sentit descendre dans sa gorge petit à petit. Elle le posa alors sur la table. Et retira les lunettes de soleil qu'elle avait sur le nez. Le nom de la jeune femme en face d'elle lui refit encore penser à la lettre, elle ne réussirait pas aujourd'hui à l'effacer de sa mémoire.
Elle fit une moue bizarre en y repensant, avant de reprendre un sourire collé à ses lèvres.

Depuis qu'elle était au États-Unis, Anastacia s'était fondé une toute nouvelle vie. Elle essayé au minimum de repenser à son passé, à ses parents l'ayant abandonné et à la mort de sa nourrice. Ici, personne ne savait se qu'elle avait vécu là bas, elle était simplement vu comme la petite brunette débarquant tout droit d'Italie, de Venise plus précisément. En deux ans, elle avait certes eu le temps de se lier plus ou moins d'amitié avec certaines personnes mais elle gardait même le secret auprès de ceux qu'elle considérait comme ses inséparables. La seule chose qu'elle avait pu laisser entendre était le mot orphelinat, mais, en racontant sa vie elle disais sans cesse, "je connais une amie qui". De cette façon, les autres ne se doutait pas que s'était sa vie à elle et notre brunette pouvait ainsi s'extérioriser en avouant quelques truc par ci par là.

Elle passait énormément de temps à jouer de la guitare, en ayant tant sur le cœur, elle s'était lancé dans des textes racontant sa vie. Son plus récent était une sorte de coup de gueule à ses parents, racontant plus ou moins son enfance. Mais ses textes restaient la plupart du temps secret. Lorsque la jeune inconnue, qui se présenta alors sous le nom de Miranda s'asseya à la table, Anastacia retourna une feuille afin d'en montrer le côté resté blanc. C'était son texte sur son abandon, qu'elle s'efforçait tant de cacher.

Notre brunette ne put s'empêcher de remarquer que Miranda avait laissé paraître une immense moue sur son visage, qui laissait place à un sourire qui paraissait quelque peu forcé.

"Il y a quelque chose qui ne va pas ?"

Miranda gardait se sourire sur ces lèvres, ce sourire elle l'avait tout le temps, ce qui n'étonnait d'habitude personne, mais là il était légèrement forcé, tentant de le faire passer inaperçu pendant qu'elle essayait de ne plus penser à cette lettre.
Elle aperçu brièvement les paroles d'une chanson, la jeune femme était alors musicienne, Miranda n'avait pas vraiment de talent particulier, à pars qu'elle était intelligente, mais ça n'avait rien d'extraordinaire.
Elle ne savait ni dessiner, ni jouer d'un quelconque instrument de musique. Elle chantait plutôt juste, mais de là, à en faire autre chose elle n'y était pas du tout.
A ce moment Anastacia ajouta quelque chose.

- Non ça va, euh... Rien d'important.

Bon ça avait quelque chose d'important, mais elle n'en avait jamais parlé à quelqu'un alors elle s'abstint comme elle le faisait toujours, ne faisant jamais allusion à une soeur. Juste que depuis ses 18 ans, elle était un peu en froid avec ses parents mais rien d'autres.
Miranda voulait changer de sujet, pour qu'elle se libère l'esprit, elle repensa ensuite à la feuille qu'avait écrit l'autre jeune femme, des paroles de chansons.
Elle prit une petite inspiration, et demanda assez rapidement, essayant de ne pas montrer qu'elle voulait changer de sujet.

- Tu fais de la musique ?

Demanda telle, avant de boire une gorgée de son café au lait. Qui avait eût le temps de refroidir un temps soit peu, depuis qu'elle l'avait goûté et s'était plutôt brulé.

La jeune Miranda lui affirma que tout allait bien, cela se voyait que quelque chose la tracassait légèrement mais Anastacia n'allait pas insister, tout le monde avait droit à se part de secret après tout, elle la première. La brunette afficha à son tour un sourire sur son visage, un sourire détendu qui n'était pas forcé. Elle avait passé son enfance à pleurer -ou presque- et cette nouvelle vie qui lui tendait les bras depuis maintenant deux ans était la bienvenue.
Certaines images redéfilaient souvent, le soir dans sa tête, l'image de Kristen, sa nourrice qui sortait un Samedi soir et l'image d'elle même répondant au téléphone le lendemain matin, apprenant alors la tragédie.
Anastacia s'était forgé un caractère suite à tout ses événements, passant de la petite fille qui se rebelle à l'orphelinat à la jeune adolescente réservé et malheureuse. Elle avait bien à l'esprit, qu'un jour elle retrouverait ses véritables parents afin de connaître la vérité sur eux, afin de savoir se qui les a poussé à l'abandonnée. Malheureusement, elle ne connaissait rien d'eux si se n'est leurs prénoms: "Sean et Julia"

"Oui, je fait de la musique depuis plusieurs années, je joue de la guitare et écrit des textes"

La musique était un véritable refuge pour elle, un moyen de se défouler et de se détendre. Cela faisait maintenant quatre bonnes années qu'elle s'était lancé à la guitare qu'un des surveillant de l'orphelinat lui avait gentiment offert et enseigné. Puis, ne faisant pas comme tout le monde, ne se lançant pas dans son explication de vie dans un journal intime, elle coucha quelques phrases de son passé sur des simples pages blanches. Des bout de phrases qui formaient sans trop le vouloir, de magnifiques chansons qu'elle chantait dans le plus grand secret bien évidemment.
Tout ses textes était écrit à la première personne du singulier, alors, si par malheur une personnes tombait sur ses écrits, qui il faut le dire trainent comme sa dans son étui de guitare, son plus grand secret serait à jamais dévoilé.

Le soleil tapait de plus en plus fort, aujourd'hui, les personnes vivant à New-York allaient avoir le droit à une belle journée des plus estivales.
Miranda décalla légerement sa chaise de sorte à avoir de l'ombre sur son visage, le soleil l'éblouissait et elle n'y voyait plus rien. Certains auraient pût croire que c'était pour cacher le sourire forcé sur son visage, mais ce n'était pas le but de la jeune Metcalfe, ou du moins pas tout à fait.
Anastacia faisait de la guitare et écrivait elle même ses chansons, qu'elle talent, Miranda aurait aimé avoir au moins un ' don ' comme celui-ci. Peut être lui suffirait-elle de prendre quelques cours de musique, pour pouvoir trouver des textes, et peut être s'entraîner plus avec sa voix, ce qu'elle ne faisait jamais. Miranda regarda anastacia, quelques chose en elle lui rappelait ses parents, quoi elle ne pouvait le dire, peut être les yeux, ou le nez, la forme du visage, ou quelques chose d'autres. Elle ressortit de ses pensées et demanda à la jeune femme.

- Je pourrais lire un de tes textes ? Mais si ça te dérange c'est pas grave.

Et voilà sa curiosité avait pris le dessus, heureusement elle s'était légèrement rattrapé avec sa deuxième phrase, mais bon, il faudrait mieux qu'elle arrive parfois à se contrôler avec se défaut, espérons qu'on peut le classer dans erreur de jeunesse.
Mais le visage d'Anastacia l'intriguait, elle trouvait que quelques chose ressemblait à ses parents, ce n'était pas vraiment possible, mais bon. Peut-être était-ce dût au ' choc ' de retrouver cette lettre qu'elle avait si longtemps laissé au fond d'un placard dans une de ses vestes.

Anastacia fut étonné que quelqu'un s'intéresse à ses textes, Miranda venait en effet, à l'instant de lui demander si elle pouvait lire un de ses textes. A se moment donné, la brunette fut prise d'un grand moment de joie qui dépassa ses craintes. Sans réfléchir, elle retourna la page qui se tenait face à elle et la tendit à la jeune femme. Miranda lui inspirait une confiance énorme, et pourtant, les deux jeunes femmes venaient tout juste de se rencontrer.
Anastacia regardait Miranda qui commençait à lire le texte, c'est sans doute à se moment là qu'elle réalisa qu'un bout de son passé était en train d'être lut par une jeune femme qui resté tout de même assez inconnue.

"J'ai pas fini encore, enfin j'aurais surement des trucs à modifier quand je me laincerai dans l'air je veux dire"

Pendant le moment de silence, de lecture, Anastacia se repassait son textes dans sa tête, une chanson dénommée "Petite fille abandonné" Elle avait déjà travaillé sur le refrain mes les couplets n'était pas encore très travaillés eux.

Petite fille abandonnée.

Petite fille assise sur un banc
les larmes aux yeux et l'esprit vers son passé
Elle regardait tout ses enfants
Accompagné de leurs parents
Oh Oh Oh
Petit bout de femme abandonnée
Petit bout de femme et son passé
Elle n'était peu être pas désirée
Mais était ce une raison pour la laisser tomber
...

Elle savait très bien que ses textes n'était pas très sensationnels mais ils faisaient passer ses sentiments, ils faisaient passer un message précis.

Miranda attrapa la feuille de papier, ou des paroles étaient écrites, au bout de la quatrième lignes, elle repense à une soeur qui avait subis quelques chose comme ça, et comme les paroles étaient écrites, on aurait dit qu'elle sortait d'une personne qui avait elle même vécu ça. On ressentait envers chaque lignes, chaque mots une émotion plutôt intense, de cette petite fille abandonnée.
Miranda se demanda si Anastacia n'avait pas vécu ça, ou quelqu'un de proche dans sa famille, pour réussir à écrire quelques chose comme ça. La jeune femme voulut lui demander si c'était son histoire qui était écrite sur une feuille pour devenir une chanson.
Elle aurait aimer lui dire que ses parents pouvaient l'aider si un jour elle voulait la faire sortir comme un vrai disque, mais ça ne ce faisait pas vraiment, et Miranda ne savait pas vraiment ce qu'en pensait Anastacia sur ce sujet.

- On aurait dit du Vécu ? Quelqu'un dans ta famille à eût ça ?

Elle n'aurait pas vraiment dût poser cette question, c'était quelques chose de privée, la vie privée d'Anastacia, elle comprendrait tout à fait si celle-ci ne voulait pas lui réponse pour cette question plutôt osée. Mais une autre question trottinait dans la tête de Miranda, ça reflétait vraiment sa famille, elle aurait aimer montrer à Sean & Julia, ou plutôt ses parents qu'elle appelait par leurs prénoms, cette chanson pour leurs montrer à quels points ça a été horrible pour cette soeur qu'elle n'avait jamais connue. Juste pour leurs montrer comment ça avait été cruel, ils avaient peut-être leurs raisons, mais rien que l'idée d'y penser, la rendait plutôt mélancolique.

Rien qu'en repensant à son passé, des larmes inondèrent déjà les beaux yeux clairs de la jeune Anastacia. Que serait elle devenu si ses parents l'avaient gardé près d'eux ? Où serait elle en se moment ? Trop de questions qui parcouraient l'esprit de la belle.
La vie n'est pas toujours rose et elle en faisait le plus bel exemple. Malgré ses nombreux événements marquants, elle avait la force s'avancer, la force de s'en sortir et de devenir quelqu'un d'autre. Lorsque Miranda demanda si s'était du vécu, si quelqu'un de sa famille avait vécu sa, Anastacia s'accouda sur la table. La jeune femme qui se tenait face à elle connaissait presque toute la vérité. Fallait il continuer et avouer que s'était sa vie où alors partir dans le mensonge et garder le secret encore et toujours au fond d'elle même ?

"Je... c'est... enfin... oui c'est du vécu"

Avait elle fini par avouer. Pour la première fois aux Etats-Unis, elle avait réussit, réussit à parler de son passé à quelqu'un. C'était peu être pas la meilleure des choses qu'elle avait faite mais cependant, se secret quelque peut avoué, elle se sentait mieux. C'était comme un soulagement, une grande partie d'elle même s'était vider de problèmes.

Miranda fût trés génée, tout ça était arrivé à cause d'elle, les yeux d'Anastacia était tout humide, et par sa faute. Quand allait-elle arriver à prendre le dessus sur sa curiosité et arrêter de demander des choses comme ça à des gens, qui ne veulent pas y répondre.
Elle se sentit vraiment honteuse, elle l'avait demandé car c'était arrivé aussi dans sa famille, tout ça à cause de cette fichue lettre qu'elle avait retrouvé la veille au soir. Elle venait de prendre une décision, le soir quand elle rentrerait chez elle, elle jetterai la lettre, car à cause de sa, beaucoup de question lui trottaient dans la tête, et impossible de les retirer, et quand quelques choses ressemblaient à sa vie elle ne pouvait s'empêcher de le demander.
Beaucoup de ses professeur disaient qu'elle était une personne intelligente et censée, alors pourquoi posée telle des questions comme ça...

- Je, je suis désolée... Tout est de ma faute et d'une lettre que j'ai retrouvé hier soir.

Elle s'était justifié peut être n'aurait elle pas dût car, elle n'avait jamais dit à personne quelque chose sur cette soeur qu'elle n'avait jamais connue ni même sur la lettre que lui avait envoyé ses parents..
Miranda venait d'annoncer l'existence de cette lettre qu'elle avait reçu plus d'un ans auparavant le jours de ses 18 ans, elle n'en avait jamais parlé à son meilleur ami ni à Kaytleen.

"Nan, nan, se n'est pas de te faute. Depuis que je suis aux Etats-Unis j'en avait jamais parlé et à chaque fois que j'y repense voilà quoi... C'est rien t'inquiete pas"

Miranda n'avait en aucuns cas à se sentir coupable, lorsqu'on ne connait pas beaucoup une personne, il est toujours difficile de savoir quelle questions poser exactement. D'un côté il y a la nature curieuse qui nous pousse à poser toutes sortes de questions pour en savoir plus, et de l'autre le côté insouciant qui pousse parfois à poser des questions pas très "agréable".
Anastacia était pareil, lorsqu'elle faisait de nouvelles rencontres, il lui arrivait souvent de faire subir un interrogatoire.

Miranda avait également avoué l'existence d'une lettre, notre étudiante de voyait pas trop de quoi elle voulait parler mais elle ne souhaitait pas non plus lui demandait. Il était hors de questions qu'elles se mettent mutuellement mal à l'aide, un changement de sujet s'annonçait donc.

"Et sinon, t'es à New-York depuis longtemps ?"

Malgré se que venait de dire Anastacia, Miranda se sentait tout de même coupable, si elle n'avait rien dit, peut être les larmes n'auraient pas perlées sur le visage de la jeune femme en face d'elle.

- Mais, c'était plutôt curieux de ma part.

C'était bien l'habitude de Miranda, demander beaucoup de choses, sans vraiment réfléchir au conséquence, ou n'en prendre conscience qu'après et devoir s'excuser. Heureusement Anastacia changea de sujet, elle voulut la remercier de ne pas lui avoir demandé, mais bon. Un sourire revint sur son visage, cette fois-ci plus détendu, et naturel.
Miranda réfléchit quelques instants depuis combien de temps exactement elle était ici, un bon moment, du moins le temps de bien apprendre la langue et les coutumes Américaines. Parce que le Russe, ce n'est pas vraiment une langue beaucoup parlé, surtout aux Etats-Unis. Mais ayant une bonne notions des langues, et surtout de l'anglais, Miranda avait sût s'y faire. Elle répondit alors à Anastacia.

- Sean et Juli... Euh mes parents, m'ont mis dans un pensionnat à San fransisco il y a 7 ans quand nous arrivions de Russie, et puis l'année dernière je suis arrivé ici, pour ma première année d'université. Et toi ?

Elle n'avait pas remarqué qu'elle avait parlé aussi longtemps, elle avait plutôt détaillé son arrivé ici, quelques choses qu'elle ne faisait pas vraiment d'habitude. Elle qui aimait les courtes phrases, mais qui disent beaucoup de choses.

Sean et Juli... des mots qui résonnèrent dans la tête d'Anastacia. Miranda s'était coupé en plein milieu du prénom féminin mais cela pouvait très bien être le prénom de "Julia" . Drôle de coîncidence me diree vous, Oui, notre brunette prenait sa comme une simple et pure coîncidence. Miranda parlait de Russie, hors Anastacia elle était né en Italie mais après tout, ses véritables parents on très bien pu déménager par la suite qui sait... Il ne fallait pas penser à sa.
Tout en baissant la tête, Anastacia prit la parole à voix basse esperant ne pas se faire entendre de l'autre demoiselle..

"Sean et Julia... quels lâche de m'avoir abandonné"

La jeune Adoni releva alors la tête afin de répondre à son interlocutrice, cette fois elle ne cacherai rien, de tout façon elle en savait déjà beaucoup trop.

"Moi je suis né en Italie mais j'ai été élevé par ma nourrice... A mes 15 ans, cette dernière est décédé et je me suis retrouvé en orphelinat.. Depuis mes 18 ans, je suis installé ici, une nouvelle vie en somme pour moi"

Miranda réfléchit quelques instants, elle avait très bien entendue ce qu'avait dit Anastacia, mais n'ajouta rien d'autre. Bien que ses mots restaient coincées dans ça tête, elle disait, qu'ils l'avaient abandonnées, hors Miranda avait ses parents, qui arboraient le même prénom que ceux de Anastacia, mais le plus ' fort ' c'était que Miranda avait une soeur qu'il avait abandonné.
Mais elle retira cette pensée de sa tête, elle ne pouvait, ce n'était pas possible, se retrouver ici dans une si grande ville, beaucoup trop peu de chance. Miranda détacha ses cheveux et les laissa tomber sur ses épaules, les mèches s'illuminaient avec le soleil.
Mais autre chose interpelle Miranda, le lieu où était née Anastacia, l'Italie.

- J'ai mes parents qui étaient en Italie environs 1 ans avant ma naissance, et après ils sont partis en Russie.

C'était plutôt étrange tout ça, toutes ces coïncidences, cela rendait Miranda perplexe, elle ne savait quoi penser, que faire.
Elle attendit alors, buvant encore une gorgée du café, qui était à peine chaud. Son portable vibra ce qui la fit sursauter, elle regarda ses messages, juste Nick qui lui avait envoyé un sms, sans même lui répondre elle rangea son téléphone dans son sac, c'était plutôt malpoli d'envoyer un sms pendant qu'elle discutait avec quelqu'un.

Tant de points communs au niveau familial que cela rendait Anastacia de plus en plus perplexe. Ainsi, les parents de Miranda, qui à première vu se dénommaient pareil que ceux ayant abandonné Anastacia avaient vécu en Italie. Quesque cela voulait dire exactement. La brunette se mettait maintenant à chercher tout point physique qui pourrait tirer la sonnette d'alarme. Un grain de beauté, la couleur des yeux, n'importe quoi mais un signe.
D'après les dires de Kristen, Anastacia aurait exactement les même yeux que sa véritable mère et aurait un grain de beauté dans le cou, un grain de beauté très semblable à celui qu'avait son père. Mais tout cela n'était que des dires. Anastacia n'avait jamais vu de photos de ses parents, rien.

"L'Italie, c'est un bien beau pays mais j'y retournerais sans doute jamais. Il y a trop de mauvais souvenirs pour moi là bas".

Anastacia, d'où l'art et la manière de dévier de sujet tout en restant sur la même longueur d'onde. Avec un peu de chance, les deux demoiselles se mettraient à parler du charme de la ville au lieu de parler de leur passer. Mais c'était assez peu probable, quelque chose les unissait et Anastacia en était de plus en plus persuadé. Tant de coïncidence ne peuvent pas ne rien vouloir dire...

Miranda écoutait ce que disait la jeune femme en face d'elle tout en repensant, à ses parents. Elle trouvait la ressemblance entre Anastacia et sa mère de plus en plus frappante, mais qu'est-ce qui ressemblait chez elle à sa mère elle ne savait le dire, c'était comme elle quand on lui disait qu'elle ressemblait à son père, elle n'avait jamais vraiment trouvé ce qu'il lui ressemblait chez elle, mais c'était juste un air de famille, et avec Anastacia c'était pareille il y avait comme un air de famille.
Miranda voulait répondre à Anastacia, lui parler de l'Italie, de la beauté de ce pays, mais il y avait un bémol, la jeune Metcalfe n'avait jamais mis les pieds dans ce pays d'Europe, même si on pouvait dire, elle n'était jamais aller en Europe, sauf un voyage en France qu'elle avait fait en classe de sixième parce qu'elle apprenait le français. Mais sinon elle n'y était jamais allé.

- Euh, je n'ai jamais été en Italie.

Elle en avait visité des endroits, que ce soit pendant les vacances, où un lieu d'habitation elle avait parcouru les quatre coins du Globe. La Russie, L'Australie et les Etats-Unis pour lieux d'habitations, La Nouvelle-Zelande, Le Japon, Le Maroc, La Tunisie, Le Canada, La Norvège... Tant de pays qu'elle avait découvert plus ou moins bien, mais la Russie jamais, et il y avait une raison. Elle n'avait même jamais étudié les villes d'Italie, ni la culture, rien.

- Car mes parents n'ont jamais voulus m'y emmener.

Les parents de Miranda, avait toujours refusés d'emmener la jeune fille en vacances en Italie, elle leurs avaient pourtant demandé, mais ils avaient toujours refusés catégoriquement d'y aller, à chaque fois que Miranda étant petite fille leur avait demandé la réponse était toujours là même : Non. La petite fille qu'elle était n'insistait jamais sur ce refus, bien qu'elle tentait de temps à autres voir si ils avaient changé d'avis, mais elle leur faisait confiance alors elle n'était pas très déçue.

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